La Fraternité sans Bannières est un groupe fascinant de l’univers de A Song of Ice and Fire (ou Le Trône de Fer en français). Fondée en tant que groupe de chevaliers loyaux au roi Robert Baratheon, cette faction évolue rapidement en une bande de hors-la-loi justiciers. La Fraternité a pour but de défendre les petites gens contre les injustices, peu importe leur allégeance, en particulier face aux exactions des seigneurs et des forces militaires durant la guerre civile entre les Lannister, les Stark et autres familles nobles.

Origines et But

À l’origine, la Fraternité est composée de chevaliers et d’hommes d’armes envoyés par Eddard Stark, alors Main du roi, pour ramener la paix dans le Conflans et capturer Ser Gregor Clegane (la Montagne), responsable de pillages et de massacres. Mais après l’assassinat de Robert et la prise du pouvoir par les Lannister, la Fraternité se retrouve sans soutien officiel et décide d’adopter une nouvelle mission : protéger le peuple du Conflans de la brutalité de la guerre et des abus des nobles. Elle prend le nom de « sans Bannières » pour marquer son indépendance vis-à-vis des maisons nobles.

Membres Notables

La Fraternité est menée par Lord Beric Dondarrion, un noble ressuscité à plusieurs reprises par la sorcellerie de Thoros de Myr, un prêtre rouge de R’hllor. Chaque fois que Beric meurt, il est ramené à la vie par Thoros, mais perd une partie de lui-même, ce qui en fait une figure sombre et sacrificielle. Un autre personnage clé est la mystérieuse et énigmatique Lady Coeurdepierre, apparue plus tard dans les romans, qui joue un rôle crucial dans l’évolution de la Fraternité.

Croyances et Morale

La Fraternité suit une sorte de code de justice populaire, se plaçant du côté des innocents et des opprimés, même s’ils doivent violer les règles établies par les maisons nobles. Elle s’oppose souvent aux grandes familles comme les Lannister, qui sont perçues comme oppressives, et agit en tant que protectrice des faibles. La Fraternité reste fidèle à son idéal de justice en dépit de la brutalité croissante du conflit, et Beric devient une sorte de figure messianique, résolue à rendre justice jusqu’à son dernier souffle… ou sa dernière résurrection.