Description
- La Prusse était réputée pour son excellente infanterie sous Frédéric le Grand. Moins connue est l’efficacité de la cavalerie prussienne sur le champ de bataille européen au XIXe siècle. Au début des guerres napoléoniennes, Bonaparte lui-même avertit ses généraux de l’excellente cavalerie prussienne.Le cheval prussien bien entraîné et discipliné pendant la campagne des Cent Jours a formé des régiments de cuirassiers, de dragons, de hussards et de lanciers dans l’ensemble avec la cavalerie plus légère destinée aux raids et aux escarmouches, mais en réalité a pris leur place dans les lignes de bataille principales pendant le coup d’arrêt batailles.
Les Uhlans, ou lanciers, de l’armée prussienne remplissaient à la fois le rôle de cavalerie légère d’escarmouche et de troupes de choc de ligne aux côtés des unités de dragons et de cuirassiers. Équipés d’une lance mortelle de 9 pieds, ils étaient un spectacle imposant. Ce sont les Uhlans qui ont sauvé le maréchal Blücher lorsqu’il a été débarqué à Ligny.
Les Uhlans de la fin de la guerre portaient principalement des uniformes bleu foncé simples et du matériel pratique. À la bataille de Waterloo en 1815, toutes les unités avaient leurs fanions de lance avec un motif de queue d’hirondelle noir et blanc.