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Découvrez la boite PEM-PRU1 Perry Miniatures – Prussian Infantry advancing –

Les armées prussiennes ont connu une transformation profonde entre le début et la fin des guerres napoléoniennes. En 1806, elles apparaissaient rigides et dépassées ; en 1815, elles s’étaient métamorphosées en une force moderne et redoutable. Ce parcours illustre à la fois leur réorganisation et leur rôle croissant dans les conflits de l’époque.

La Prusse en 1806 : une armée figée dans le passé
Lorsque la Prusse entre en guerre contre Napoléon en 1806, lors des batailles d’Iéna et d’Auerstaedt, elle s’appuie encore sur des principes hérités du règne de Frédéric II, mort en 1786. Cette armée souffre de plusieurs faiblesses :

  • Une structure centralisée et rigide, mal adaptée aux guerres de mouvement.

  • Une classe d’officiers majoritairement issue de la noblesse, peu ouverte aux innovations.

  • Une discipline très stricte, mais des tactiques devenues inefficaces face à la flexibilité de l’armée française.

Cette inadéquation mène à une lourde défaite le 14 octobre 1806, avec la perte de Berlin et l’effondrement de l’armée prussienne. Cet échec marque le point de départ d’une profonde remise en question.

Les grandes réformes (1807–1813)
À la suite de cette défaite, un groupe de réformateurs entreprend de moderniser l’armée. Parmi les figures clés de cette transformation, on retrouve Gerhard von Scharnhorst, August Neidhardt von Gneisenau et Carl von Clausewitz.

Les principales réformes mises en place incluent :

  • La fin du recrutement fondé sur l’origine sociale.

  • L’instauration du Krümpersystem, un système de rotation destiné à former rapidement un grand nombre de réservistes.

  • La mise en place d’un état-major général structuré et efficace.

  • Une réduction de l’influence de l’aristocratie dans la hiérarchie militaire.

  • Une amélioration significative de la formation des officiers.

Les campagnes de libération (1813–1814)
En 1813, après la retraite de Russie de Napoléon, la Prusse reprend les armes. Elle s’engage activement aux côtés de la Sixième Coalition et participe à des batailles majeures comme :

  • La bataille de Leipzig en 1813, qui constitue une victoire décisive contre Napoléon.

  • La campagne d’Allemagne, durant laquelle les forces prussiennes reprennent l’initiative.

  • Une coopération militaire étroite avec les Russes, les Autrichiens et les Suédois.

La nouvelle armée prussienne se distingue par sa mobilité, sa discipline et sa capacité à coordonner ses actions avec ses alliés.

La campagne de 1815 et la bataille de Waterloo
En 1815, la Prusse joue un rôle central dans la campagne de Belgique, aux côtés des Britanniques et des Néerlandais.

  • L’armée est commandée par le feld-maréchal Blücher, connu pour son énergie et son audace.

  • Gneisenau, en tant que chef d’état-major, assure la logistique et la coordination avec les forces de Wellington.

Bien que battue à Ligny le 16 juin, l’armée prussienne parvient à se replier de manière ordonnée. Deux jours plus tard, le 18 juin 1815, elle intervient de façon décisive à Waterloo, en attaquant le flanc de l’armée napoléonienne en fin de journée.

Cette action scelle la défaite finale de Napoléon.

 

La boite contient principalement des figurines qui avancent, avec le choix de marcher ou d’être sur la « piste » (c’était la position d’exercice la plus courante pour l’assaut). Elle contient également 10 figurines d’escarmouche en position de tir et de chargement, ainsi qu’un cadre de commandement.

 

Chaque boîte contient 39 figurines, plus les blessés. Des socles et une fiche d’information sont inclus.

 

Informations complémentaires

Etat

Neuf sous cellophane

Version

Déclinaison

Tranche d'âge

12ans et +

Univers

Temps modernes

Description

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Les armées prussiennes ont connu une transformation profonde entre le début et la fin des guerres napoléoniennes. En 1806, elles apparaissaient rigides et dépassées ; en 1815, elles s’étaient métamorphosées en une force moderne et redoutable. Ce parcours illustre à la fois leur réorganisation et leur rôle croissant dans les conflits de l’époque.

La Prusse en 1806 : une armée figée dans le passé
Lorsque la Prusse entre en guerre contre Napoléon en 1806, lors des batailles d’Iéna et d’Auerstaedt, elle s’appuie encore sur des principes hérités du règne de Frédéric II, mort en 1786. Cette armée souffre de plusieurs faiblesses :

  • Une structure centralisée et rigide, mal adaptée aux guerres de mouvement.

  • Une classe d’officiers majoritairement issue de la noblesse, peu ouverte aux innovations.

  • Une discipline très stricte, mais des tactiques devenues inefficaces face à la flexibilité de l’armée française.

Cette inadéquation mène à une lourde défaite le 14 octobre 1806, avec la perte de Berlin et l’effondrement de l’armée prussienne. Cet échec marque le point de départ d’une profonde remise en question.

Les grandes réformes (1807–1813)
À la suite de cette défaite, un groupe de réformateurs entreprend de moderniser l’armée. Parmi les figures clés de cette transformation, on retrouve Gerhard von Scharnhorst, August Neidhardt von Gneisenau et Carl von Clausewitz.

Les principales réformes mises en place incluent :

  • La fin du recrutement fondé sur l’origine sociale.

  • L’instauration du Krümpersystem, un système de rotation destiné à former rapidement un grand nombre de réservistes.

  • La mise en place d’un état-major général structuré et efficace.

  • Une réduction de l’influence de l’aristocratie dans la hiérarchie militaire.

  • Une amélioration significative de la formation des officiers.

Les campagnes de libération (1813–1814)
En 1813, après la retraite de Russie de Napoléon, la Prusse reprend les armes. Elle s’engage activement aux côtés de la Sixième Coalition et participe à des batailles majeures comme :

  • La bataille de Leipzig en 1813, qui constitue une victoire décisive contre Napoléon.

  • La campagne d’Allemagne, durant laquelle les forces prussiennes reprennent l’initiative.

  • Une coopération militaire étroite avec les Russes, les Autrichiens et les Suédois.

La nouvelle armée prussienne se distingue par sa mobilité, sa discipline et sa capacité à coordonner ses actions avec ses alliés.

La campagne de 1815 et la bataille de Waterloo
En 1815, la Prusse joue un rôle central dans la campagne de Belgique, aux côtés des Britanniques et des Néerlandais.

  • L’armée est commandée par le feld-maréchal Blücher, connu pour son énergie et son audace.

  • Gneisenau, en tant que chef d’état-major, assure la logistique et la coordination avec les forces de Wellington.

Bien que battue à Ligny le 16 juin, l’armée prussienne parvient à se replier de manière ordonnée. Deux jours plus tard, le 18 juin 1815, elle intervient de façon décisive à Waterloo, en attaquant le flanc de l’armée napoléonienne en fin de journée.

Cette action scelle la défaite finale de Napoléon.

 

La boite contient principalement des figurines qui avancent, avec le choix de marcher ou d’être sur la « piste » (c’était la position d’exercice la plus courante pour l’assaut). Elle contient également 10 figurines d’escarmouche en position de tir et de chargement, ainsi qu’un cadre de commandement.

 

Chaque boîte contient 39 figurines, plus les blessés. Des socles et une fiche d’information sont inclus.

 

Informations complémentaires

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Tranche d'âge

12ans et +

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